Paroles de Juan Chavez Alonzo Rodriguez
Frères et sœurs,
Bonjour à toutes et à tous, le peuple p’urhepecha vous salue cordialement. Nous saluons le Commandement Général de l’Exercice Zapatiste de Libération Nationale, au Congrès National Indigène, à la société Civile Nationale et Internationale ici présents. Notre frère ainé, Juan Chavez Alonso qui n’est pas présent physiquement avec nous, mais sa pensée, sa digne sagesse, son cœur se retrouvent dans chacun de nous.
Je veux partager les moments de la vie que j’ai partagé avec lui, il nous a enseigné l’amour pour la Terre mère, la valeur qu’a notre maïs sacré, l’amour de tout l’habitat, les forêts et les fleuves, les plantes, les marres, les minéraux, tout ce qui constitue le véritable territoire des peuples originaires de cette planète Terre. Il nous a aussi enseigné à renforcer notre véritable culture, a continuer d’être les peuples que nous sommes, à savoir exercer nos droits, à la libre détermination, base de l’autonomie pour pouvoir décider de notre destin, au bénéfice de nos nécessités, en prenant en compte tous ces désirs qui étaient son souhait sont reflétés dans les Accords de San Andrés Sacamch’en de los pobres, signés par l’Exercice Zapatiste de Libération Nationale, le Gouvernement Fédéral et la Cocopa dans les années 1996.
Pour la reconstitution intégrale des peuples originaires. « Plus jamais un Mexico sans Nous »
Paroles du professeur Francisco Reyes Morales
Chari sesikijimbo en´katzi ishua jaka llaminduecha.
Avec votre permission à vous tous ici présents, avec la permission du Commandement General de l’Exercice Zapatiste de Libération Nationale du Congres National Indigène, des adhérents a la Sixième déclaration de la Selva Lacandone, National et International. Les peuples originaires de tout le pays, venant de très loin dans le temps, sommes ici présents, les indigènes, et non les indigènes oubliés, femmes et hommes simples qui n’avons pas de relation avec le mauvais gouvernement émanant des partis politiques. Parler de Tata Juan Chávez Alonso c’est parler de la défense de notre territoire comme nations, tribus, communautés et quartiers, les conditions d’expropriation dont nous souffrons tous, la destruction de la terre mère, l’exploitation, les abus et l´humiliation du système capitaliste. Notre mémoire comme peuple, dans ce processus de lutte, de prise de conscience et de réveil de nos peuples originaires, des hommes tel que Tata Juan Chávez Alonso qui ont lutté pour que nous ne désapparaissions pas comme peuple, cela vaut la peine d’offrir avec amour et sacrifice notre vie à une cause si digne, après des siècles de mensonges et d’espoir vains laissant ainsi l’appauvrissement, la corruption et la misère provoqués par les riches, complices des mauvais gouvernements. Il est temps que nous soyons désormais les architectes de notre propre destin, que la nation toute entière lutte pour un nouveau pays, dans lequel il reste plusieurs mondes, que nous fassions notre propre chemin, que nous cherchions des formes de partage rationnelles et de développement équilibré, sans impliquer la destruction de notre environnement, c’est ce dont l’humanité toute entière a besoin, contre le modèle néolibéral qui veut nous priver des sources de survie en vue de nous soumettre, de nous enlever les savoirs de notre production alimentaire et notre vie communautaire, qui sont la base de la résistance. Tata Juan, ton départ nous fait souffrir jusqu’au fond du cœur, tu es une référence à suivre pour nous les peuples originaires. Plus jamais un Mexique sans nous.
Irieta Púrepecha. (pueblo Purepecha).
Communiqué du peuple Kumiai
Bref message des frères Kumia de San José de la Zorra.
Nous voulons faire savoir aux compañeros y compañeras réunie(s) dans la Cátedra que les peuples natifs de Basse Californie et plus précisément de SanJosé de la Zorra, bien que nous ne soyons pas tous présent, nous sommes là et nous continuons la lutte pour la récupération, la protection et le respect de nos terres, de nos cultures, de notre eau et de nos forêts, ainsi que de tout ce qui vient de nos dieux, nous sommes les indiens Mat tipay de la tiera.
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